Lorsqu'on veut partir longtemps, il n'y a pas beaucoup de solutions.
Être rentier :
Bon! Si vous êtes comme nous et avez raté l'examen, voyez les solutions suivantes sans passer par la case prison.
Je vais peut-être vous décevoir mais les solutions suivantes ne vous offriront pas un salaire tous les mois où vous serez absents. Les congés payés longue durée ne sont pas encore votés pour risque d'engorgement sur les lieux de vacances. Donc, jouez au loto, faites des économie, … sinon rien.
Maintenant partir c'est le prix d'une voiture : à vous de savoir où vous mettez les pépettes.
Filer sa dem' (sa démission quoi!) :
C'est un choix et mieux vaut le faire quand on est jeune que moins.. jeune. Par les temps qui courent … enfin il peut y avoir des cas particuliers. Là c'est à vous d'assumer…
Congé sans solde :
Le congé sans solde n’est pas réglementé : aucune condition ni procédure ne sont imposées pour en bénéficier. Son organisation et sa durée sont définies de gré à gré entre le salarié et l’employeur.
Pas de réglementation, pas de loi :
En gros, ça veut dire qu'il faut être en bons termes avec son patron et encore… il faut établir avec lui un contrat blindé pour qu'au retour vous ne vous retrouviez pas à la rue. Risqué! mais c'est la dernière solution, avec les 2 précédentes, pour partir 1 an et plus.
Le congé sabbatique :
Ah! voilà une chose intéressante dont on bénéficie en France. Là, on est gâté.
Vous avec le choix de partir entre 6 mois (c'est le minimum) et 11 mois (c'est le maximum).
Plus où moins c'est toujours facile mais ça fait partie des causes justifiables par votre patron.
Demander un congé sabbatique, méthode :
- D'abord, à la date du départ en congé, il faut comptabiliser 36 mois travaillés dans l'entreprise (consécutifs ou non) et 6 années au total dans sa vie de travailleur (toutes entreprises confondues). Art. L3142-92
- Informer, minimum 3 mois avant, son patron de la date de départ en congé sabbatique et sa durée par lettre AR ou contre remise en main propre + signature datée. Article D3142-47
- Modèle de lettre
- L'employeur a 1 mois pour répondre, sinon c'est acceptation d'office. Art. D3142-53
Peut il refuser?
- Si vous n'êtes que 4 employés dans votre entreprise…ça ne va pas être facile, vraiment pas.
- Si vous êtes moins de 200, l’employeur peut refuser le congé s’il estime, après avis du comité d’entreprise ou des délégués du personnel, que votre absence peut vraiment leur manquer (enfin il vous diront que sans vous la boite coule. Ah, c'est beau de se sentir indispensable mais ça fout vos projets à l'eau.).
- Si vous êtes plus de 200 employés, là c'est bien mieux, difficile de refuser.
- Par contre, dans un cas comme dans l'autre il peut retarder votre départ. Art.L3142-94
- Pour les entreprises de moins de 200 employés, votre départ peut être reporté jusqu'à 9 mois.
- Pour les entreprises de moins de 200 employés, votre départ peut être reporté jusqu'à 6 mois.
- Ces reports sont faits à compter de la date de la demande.
Astuce pour éviter cela : déposer votre demande 10 mois à l'avance.
Pour le retour
il n’est pas nécessaire de prévenir l’employeur (mais c’est plus correct).
Cette formule permet de retrouver son emploi minimum au même salaire, soit au poste occupé avant le départ soit dans un emploi similaire. art. L3142-95
Seul inconvénient : on ne peut revenir (au travail) avant la fin du congé demandé.
Les droits à la sécu et/ ou mutuelle :
Ils sont suspendus d'après les textes de loi IDCC 567 - Art. 7, mais sur le site de la sécu c'est tout le contraire. Perso mieux vaut se fier au site de la sécu mais vu ce qu'elle rembourse je doute qu'il vaille la peine de s'en soucier, surtout lorsque ça se passe à l'étranger. Si l'on s'en réfère à cette autre page sur le même site, il vous faudra avancer l'argent et seuls les soins d'urgence pourront être pris en compte avec un bonus qui est celui de l'appréciation du médecin de la sécu qui reste seul juge de cette urgence…
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